Comment comprendre la cotation « moins-disant » et « mieux-disant » dans les marchés publics
Comprendre les mécanismes de cotation « moins-disant » et « mieux-disant » est essentiel pour réussir vos réponses aux marchés publics. Selon la stratégie du pouvoir adjudicateur, le poids du prix et de la valeur technique peut totalement changer la façon dont votre offre sera évaluée. Savoir ajuster sa stratégie permet d’optimiser ses chances de remporter un marché sans brader ses prix.
1. Définir « moins-disant » : critère tarifaire pur
Dans une procédure au moins-disant, le pouvoir adjudicateur privilégie l’offre au prix le plus bas. La qualité technique est souvent minimale, l’accent est mis sur la compétitivité du coût.
2. Définir « mieux-disant » : équilibre qualité/prix
Le mieux-disant désigne l’offre économiquement la plus avantageuse, prenant en compte à la fois le prix et la qualité technique. La meilleure combinaison obtient la note la plus élevée, même si ce n’est pas l’offre la moins chère.
3. La pondération des critères : comment sont attribués les points
Chaque marché public précise dans son règlement de consultation la pondération attribuée au prix et à la valeur technique. Exemples fréquents : 60 % technique / 40 % prix, ou 50/50. Il est crucial d’adapter son dossier en fonction de cette répartition.
4. Pourquoi viser un équilibre et non seulement un prix bas
Proposer un prix très bas augmente le risque d’être classé « offre anormalement basse » (OAB), ce qui peut conduire à une élimination. Un équilibre prix/technique solide sécurise votre notation globale et votre image auprès des acheteurs.
5. Construire une offre compétitive et technique pour gagner
Réussir implique de présenter une offre techniquement forte et tarifairement compétitive. La valeur technique doit être optimisée en mettant en avant vos méthodologies, moyens humains, démarche RSE, certifications, etc.
Mini infographie : Moins-disant vs Mieux-disant : que faut-il viser ?
Moins-disant : priorité au prix le plus bas.
Mieux-disant : équilibre entre prix compétitif et qualité technique.
Comprendre la pondération des critères dans chaque appel d’offre.
Ajuster votre stratégie de réponse en fonction de la pondération.
Toujours viser un équilibre solide pour éviter les offres rejetées.
✅Checklist : Avant de construire votre offre
☐ J’ai identifié la pondération prix/technique dans le règlement de consultation.
☐ Mon prix est compétitif mais reste réaliste par rapport au marché.
☐ Mon mémoire technique valorise mes forces et ma valeur ajoutée.
☐ J’évite de proposer un prix anormalement bas pour ne pas être disqualifié.
☐ Je construis une réponse équilibrée entre tarif et qualité.
FAQ — Moins-disant et mieux-disant dans les marchés publics
Le moins-disant est-il toujours utilisé dans les marchés publics ?
Non, il est de moins en moins utilisé, au profit du mieux-disant.
Puis-je être éliminé pour un prix trop bas ?
Oui, si votre offre est considérée comme anormalement basse (OAB).
Comment savoir si l’acheteur privilégiera la qualité technique ?
En lisant la pondération des critères dans le DCE.
Faut-il toujours viser le meilleur rapport qualité/prix ?
Oui, pour maximiser vos chances sur la majorité des marchés publics actuels.
Comment Alpes Conseils peut-il m’aider ?
En vous accompagnant dans l’analyse des critères et l’optimisation de votre offre.
Vous souhaitez mieux comprendre les attentes des acheteurs publics et optimiser vos réponses aux appels d’offres ?
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